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Dimanche dernier, Annecy Handball s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France régionale à l'occasion d'une journée parfaite. Benjamin Valmar répond à nos questions et nous fait vivre de l'intérieur le déplacement, les victoires contre Saint Priest et Bourgoin et la célébration d'après-match !

Q : Avant d'en venir aux rencontres de handball, raconte-nous un peu le déroulé de cette journée dans laquelle le groupe était accompagné de quelques supporters ?
R : « On est parti de Chatenoud à 9h15 en car. Les seniors avaient réservé les places du fond et les supporters et les dirigeants étaient un peu plus à l'avant. On s'est arrêté en route pour manger les provisions que la présidente Stéphanie avait apporté ! Sur place, les matches s'enchaînaient car il y avait aussi les finales de secteur féminines. »

Q : Oui, d'ailleurs, il semblerait que vous avez fait un échange de bons procédés en encourageant les filles de Livron qui se sont aussi qualifiées pour la suite ?
R : « En fait, les supporters de Livron étaient assis juste à côté de nous et Stéphanie leur a proposé d'emprunter nos tambours pour faire plus de bruit. C'est vrai qu'ils ont joué le jeu en nous encourageant aussi pour notre finale. On a déjà pris rendez-vous pour se retrouver à Frontignan ! »

Q : Parle nous un peu du retour ? Dans la bonne humeur probablement ?
R : « On a décollé de Saint Vallier vers 19h pour arriver à Chatenoud vers 22h. Oui, dans le car, c'était la bonne ambiance. Nico Fouillot nous a gratifié d'un répertoire de chansons que lui seul doit connaître et Roland n'était jamais loin non plus quand il s'agissait de faire la fête ! »

Q : On en vient au handball ! La première rencontre se disputait à 14h contre Saint Priest, une bonne équipe de Prénationale du Lyonnais. Quelles étaient les consignes de Jean Serge ?
R : « On est parti à beaucoup de joueurs, histoire de garder des éléments plus frais si on passait ce premier match. La composition pour Saint Priest avait d'ailleurs été annoncée dans le car au micro. On était donc plusieurs à rester dans la tribune mais à fond derrière nos coéquipiers en sachant qu'on aurait du temps de jeu s'ils gagnaient. »

Q : Vous faîtes un très bon début de match en menant à la pause (14-8)...
R : « Oui, çà jouait plus vite et très bien. Laurent était souvent trouvé en pivot et Damien a sorti une grosse partie dans la cage. »

Q : La deuxième période a été complètement différente, Saint Priest revenant tout près ; que s'est-il passé ?
R : « Je sais pas trop mais on a eu un gros temps faible. Peut-être un peu de fatigue de nos deux meilleurs joueurs (Nico Fouillot et Laurent) qui avaient réussi une grosse première mi-temps. On n'a pas eu de réussite non plus en touchant souvent les poteaux. Les adversaires en ont profité pour revenir petit à petit, -2, -1 à trente secondes de la fin. Et là, ils essaient de trouver leur pivot qui cafouille le dernier ballon. S'en suit une explosion de joie dans nos rangs. Quelques gars comme Stan sont tout de suite venus nous voir en nous disant que c'était à nous de jouer maintenant (en parlant du huitième de finale contre Bourgoin). »

Q : Juste après cette qualification, vous n'aviez qu'à peine plus d'une heure avant le match contre Bourgoin. Comment vous-êtes vous préparés ?
R : « On a regardé une vingtaine de minutes du huitième de finale des filles (remporté par Livron d'un but contre Villefontaine) puis on est parti s'échauffer. Les entraîneurs nous ont parlé en nous demandant de prouver que la victoire à Chatenoud en février (32-31) n'était pas une erreur, que nous devions leur mettre la tête sous l'eau offensivement en faisant parler notre jeunesse et notre rapidité et de nous faire plaisir en gagnant ce match !"

Q : Et la rencontre se passe exactement comme prévue de votre côté. Comment expliques-tu ce match à sens unique sur Bourgoin, le leader de notre championnat (victoire 32-21) ?
R : « Je pense que les Berjalliens sont arrivés confiants après leur large victoire du début d'après-midi contre Bourg les Valence (31-14) et qu'ils ont été surpris par notre vitesse. En début de match, on a profité de leur repli douteux pour exploiter les montées de balles. Rom Juhel, Aser Pereira et Nico Saintvoirin se sont régalés. En attaque placée, Martin Burlaz a nettoyé les lucarnes. On voulait réussir à creuser le plus gros écart possible. En deuxième période, on les voyait remettre leurs vestes sur le banc et baisser la tête. Nous, on est resté sérieux jusqu'au bout...sauf peut-être le kung fu (volontaire ou pas) de Romain vers Julien. »

Q : On a vu la vidéo (disponible sur la page Facebook du Annecy Hand) de votre célébration au coup de sifflet final. Que se passe-t-il après ?
R : « On va tout de suite remercier les supporters qui étaient en petit comité mais qui ont fait un bruit incroyable. Une belle ambiance à laquelle les adversaires ne s'attendaient probablement pas. On va aussi saluer les six joueurs qui n'ont pas joué ce huitième de finale et puis on refait un peu le match ensemble sur le banc devant la caméra de « Au fond des filets » (reportage à venir sur le site de Ligue Dauphiné Savoie). »

Q : Tu as fait tes débuts en seniors à l'occasion de cette belle aventure. Pas sur la feuille de match contre Saint Priest, tu es titulaire arrière gauche d'entrée contre Bourgoin et tu termines meilleur buteur avec six buts. De l'échauffement à la célébration, raconte-nous comment tu as vécu ces moments personnellement ?
R : « J'avais ressenti un peu de pression pendant l'échauffement en me disant que c'était quand même pas de la rigolade face à Bourgoin. Romain (mon coach en -18 France) m'a donné des conseils tout comme Nico Fouillot qui me donnait des tuyaux sur mon adversaire direct en défense (Gilles Guiffo Fongue). Je perds mon premier ballon sur un passage en force mais je passe vite à autre chose et la pression se transforme positivement après le premier but que Laurent m'offre en contre-attaque. Je n'ai pas senti de différence dans le groupe entre les habitués de la Prénationale et les -18 France. En résumé, c'était un dimanche parfait. Un truc de fou ; un rêve ! Je me dis qu'il nous reste deux matches et, si on est sérieux, ce sera Bercy ! »

Crédits photos : Lucia Grémont

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